courant d'air
La vie nous emmène souvent sur des chemins de traverses que nous n'avions pas prévus...n'est ce pas?
Il y a un an, à peu prés à la même époque, je suis descendue sur le plateau du Larzac, rendre visite à un couple d'amis. Je suis une fille du Larzarc, et le vent, violent et inscessant qui y tourne, est le même que celui qui coule dans mes veines.
Un soir je suis sortie. Sans lampe de poche, je me suis dirigée dans la pénombre du soleil couchant à travers les chemins sinueux du plateau. Je me suis dirigée vers la falaise. C'est magnifique vous savez? Les lumières de la ville sont belles vues d'en haut. Et je suis restée là un moment.
La nuit était tombée, et derrière moi s'étendait un noir absolu un peu effrayant. Sur le plateau, les maisons sont trés éloignées les unes des autres, aussi, les lumières sont rares. Au milieu de tout ce noir, tous les bruits sont terrorisant. Je ne voyais plus le chemin, je n'entendais que le bruit du vent dans les arbustes, et le craquement de leurs branches. J'étais perdue, à quelques kilomètres de la maison qui m'avait accueilli, complétement aveugle, et légèrement apeurée. Je me suis assise. J'ai respiré profondemment, et j'ai écouté le vent.
Ma vie ressemble à ce moment. Je m'asseois, et j'écoute le vent. Et le vent change, il tourne. Ce n 'est pas la tempète, ce n'est pas violent. Le vent tourne, mais il est doux, et j'essaie de l'accompagner.
Il y a un an, à peu prés à la même époque, je suis descendue sur le plateau du Larzac, rendre visite à un couple d'amis. Je suis une fille du Larzarc, et le vent, violent et inscessant qui y tourne, est le même que celui qui coule dans mes veines.
Un soir je suis sortie. Sans lampe de poche, je me suis dirigée dans la pénombre du soleil couchant à travers les chemins sinueux du plateau. Je me suis dirigée vers la falaise. C'est magnifique vous savez? Les lumières de la ville sont belles vues d'en haut. Et je suis restée là un moment.
La nuit était tombée, et derrière moi s'étendait un noir absolu un peu effrayant. Sur le plateau, les maisons sont trés éloignées les unes des autres, aussi, les lumières sont rares. Au milieu de tout ce noir, tous les bruits sont terrorisant. Je ne voyais plus le chemin, je n'entendais que le bruit du vent dans les arbustes, et le craquement de leurs branches. J'étais perdue, à quelques kilomètres de la maison qui m'avait accueilli, complétement aveugle, et légèrement apeurée. Je me suis assise. J'ai respiré profondemment, et j'ai écouté le vent.
Ma vie ressemble à ce moment. Je m'asseois, et j'écoute le vent. Et le vent change, il tourne. Ce n 'est pas la tempète, ce n'est pas violent. Le vent tourne, mais il est doux, et j'essaie de l'accompagner.