je me meurs

Publié le par laurine

Voilà un an tout rond que je lui aie demandé de partir.
Voici un an déjà que je suis seule, et que je virevolte à droite à gauche...
Souvent je m'attarde sur un jeune homme, puis m'occupe d'un autre et enfin regarde le prochain.. bref, voici un an que je glanne à travers champs pour y trouver mon miel.
Pendant longtemps je n'ai pas voulu affronter les bois. La forêt me faisait peur, et je craignais de m'y blesser.
Mais j'y suis allé tout de même.
Et comme il était prévu j'y aie croisé le grand méchant loup!
Il m'a désarmé et m'a charmé.
Il m'a ému, je suis chamboulée.
Une passade comme les autre?? mon dieu faite que ce soit vrai...
Il est beau, son odeur m'ennivre, ses yeux m'enchantent.
Il est suave... une douceur s'échappe de ses gestes, une légérereté s'évade de ses mots. C'est un homme de création, un artiste, un réveur. Il est..il est... si vous saviez comme il est!
Je n'ai jamais vu pareil homme dans ma vie.
Je failli... je tombe... je l'adore!
Mon ventre se crispe, mes yeux révulsent, mon corps se cabre.. tout mon être frémi.
L'autre fois, je travaillais au resto, un monde fou, j'en avais plein les mains, entre la corbeille de pain, la carafe d'eau, la bouteille de vin.. je courrais dans tous les sens.. et.. dans ce vas et viens incessant, d'un coup je m'arrète, je me suis penchée pour regarder la voiture passée. Des voitures..il y a en par centaines qui passent... mais il a fallu que je regarde à ce moment là précisément...c'était lui.
Ce fut comme si le temps s'arrétait. Nos regards se sont croisés et le temps s'est mis au ralenti, les voix se sont tus, nous avons échangé un sourire, il est reparti...
il m'a avoué quelques jours plus tards, avoir fait trois fois le tour pour décrocher à nouveau mon regard.. mais non.. ces choses là n'arrivent qu'une seule fois!
Je blémi à chaque fois que je le vois
Je l'entend frémir, son corps murmure à chacun de mes gestes, son souffle tout à coup se trouble, je le sens à fleur de peau... nous devenons intemporel dés lors que nous nous approchons.
Si j'avais le crayon facile, je déssinerai les contours de nos rencontres. Dans un fouilli de courant d'air, nos émotions se croiseraient dans un univers en apesenteur...
je suis transportée
Il m'est inaccessible... mais je l'aime déjà.

Publié dans uneseulevie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article